Ruy Blas
De Victor Hugo
Durée : 1h45
Cible : Tous publics
Catégories : Théâtre ; Classique ; Répertoire français ; Drame
Mise en scène : Antoine Gheerbrant
Musiques originales : Léa Gheerbrant
Avec :
Thibaud Auzépy : Don Salluste, La Duchesse d’Albuquerque, Le Comte de Camporéal.
Claire Camhy : La Reine d’Espagne.
Étienne Chantaraud : Don Guritan, Gudiel, Le Marquis del Basto, Covadenga, Un Laquais, Un alguazil.
Salomé Desnoues : Le Marquis de Santa-Cruz, Don Manuel Arias, Un Huissier, Un Alcade, Un page, Une Duègne.
Antoine Gheerbrant : Ruy Blas.
Léa Gheerbrant : Don César, Casilda, Ubilla.
Jisu Kim : Piano.
Une production de la compagnie Le Libre Alcyon.
Remerciements : D.A.C. de Sorbonne Université, Flora Chenaud, Angélique Gheerbrant, Pierre Antoine Glandais.
Photos : François Le Nouëne
Synopsis :
Banni par la Reine d’Espagne pour avoir eu un enfant illégitime de l’une de ses suivantes, le ministre Don Salluste de Bazan voit ses rêves de grandeur s’écrouler. Son domestique Ruy Blas est secrètement amoureux de la Reine : il décide d’en faire un instrument au service de sa vengeance.
Note d’intention :
Ruy Blas est le plus célèbre et sans doute le plus réussi des drames de Victor Hugo, dans le sens où il est celui qui parvient le mieux à atteindre l’idéal du mélange des genres tel que se l’était fixé l’auteur dans la préface de Cromwell. Le défi à relever pour la mise en scène et la troupe est de parvenir à rendre cette tension permanente entre tragédie, comédie et mélodrame.
La pièce permet aussi de soulever des questions politiques sur la légitimité de la détention du pouvoir par les plus riches, lorsqu’on voit ce laquais porté aux plus hautes sphères gouverner avec plus de compétence que les aristocrates formés à cette tâche. Mais surtout, elle soulève des questions humaines : le jeune premier est un imposteur, prêt à tout pour consommer un amour interdit, mais sans mauvaises intentions, la reine est infidèle à son époux et à son devoir, le traître est suave et paternaliste, le bandit conserve des valeurs chevaleresques, le roi n’est qu’une ombre impuissante.
Jusqu’à quel point les apparences sont-elles être trompeuses ? L’amour peut-il justifier tous les égarements ? Doit-on se satisfaire de sa condition ? La mise en scène ne prétend pas apporter des réponses. Nous racontons l’histoire, c’est à chacun d’en tirer ses conclusions.
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